Du 14 septembre au 3 novembre 2013, l’exposition « Distant Traces » de Tamara Erde suit quelques parcours d'immigrants vivant à Paris, certains arrivés récemment et d’autres, installés depuis de nombreuses années.
A travers une série de portraits et des conversations avec des
immigrants, l'artiste, immigrante
elle-même, souhaite découvrir avec eux les traces oubliées de leur pays
d'origine, celles qui ont été mises entre parenthèses avant d’être abandonnées avec
le temps et celles qui ne pourront jamais disparaître.
Les objets, la langue, les images, les
odeurs - toutes ces traces qu’ils portent avec eux ainsi que les nouvelles habitudes
qu’ils adoptent.
Comment ils se voient, identifient leur
nationalité, leur présence au fil des années…
Qu’est ce qui fait que l’on devient
partie intégrante de la société dans laquelle on vit ?
Dans la série de portraits "Distant traces", Tamara essaye de décrire
les absences, les souvenirs et les souhaits des personnes éloignées de leur
patrie à différentes étapes de leur vie.
La série de portraits, tous pris dans le lieu de vie des personnes, est
accompagnée par les textes de la conversation menée avec eux. Ils sont
présentés ensemble dans une installation qui a aussi pour but de capturer
l'esprit délicat et insaisissable des traces d'un ailleurs lointain.
Tamara Erde est une réalisatrice franco-israélienne née en 1982 à Tel-Aviv et installée à Paris; Elle obtient son Master de Design en
Communication visuelle et Photographie à la Bezalel Academy of Arts &
Design de Jerusalem et poursuit ensuite ces études à l’Ecole du Fresnoy en
France.Son travail se construit à travers des médiums différents, que ce soit le film documentaire, la fiction, les installations vidéos ou encore des performances scéniques.
« Rober », un court-métrage
documentaire qu’elle réalise en 2009 est un film sur son père, proposant au fil
de la narration au spectateur un portrait en creux – par le biais d’enquêtes et
d’interviews- de cette figure paternelle
jamais connue. Il a été sélectionné dans plusieurs festivals.
« Jéricho », court-métrage de
fiction réalisé en 2010 dans le cadre de l’école du Fresnoy, a été sélectionné
en compétition officielle aux éditions 2011 des Festivals de Clermont-Ferrand
et d’Aix en Provence.
Elle a aussi mis en scène ou participé à
plusieurs spectacles de danse dont l’un fut présenté au Festival de
Montpellier. Une mise en scène pluridisciplinaire qui intégrait des vidéos
tournées dans les territoires Palestiniens, à Ramallah et dans la bande de
Gaza, également des lectures de poèmes de Mahmoud Darwich.
Elle est actuellement en montage d’un
documentaire de 52 minutes intitulé « Crazy people here » sur le
massacre de Deir Yassine, perpétré en 1948 par des combattants juifs du Irgoun.
Elle se consacre également au développement
d’un projet de documentaire « Present, past, future » sur le
système éducatif en Israël ainsi qu’à l’écriture d’un projet de long-métrage
« Un autre jour viendra », co-écrit par Raphaëlle Desplechain,
film produit par la société Iliade & Films. Le projet a été sélectionné aux
Ateliers d’Angers en 2012 et obtenu l’aide sélectif au projet de MEDIA, et
l’aide au développement du CNC.
Courant 2013, elle tournera à Marseille un
court métrage « Disney Ramallah » produit par
Tita Productions, et pour lequel elle a obtenu l’aide à la production de la
Région PACA.
L’objectif de Tamara est de garder les
problématiques politiques et sociales liées au conflit israélo-palestinien au
cœur de sa création et du langage visuel qu’elle propose.
Distant
traces follows, in
photographs, sound and texts, a few stories of immigrants living in Paris.
Through portraits and conversation
with the immigrants, some arrived recently, and some have been living in Paris
for years, the artist, an immigrant herself, wishes to find out with them –
what traces have been left from their countries of origin, what have been put
aside and left with the time, what can never go away.
Objects, language, images smells –
what of all those traces do they carry with them and which new ones they adopt.
How do they see themselves, identify
their nationality, their presence, in the distance of years. What does it take
to become part of the society you are living in.
In the portraits series “Distant
traces” Tamara is trying to portray those absences, memories and wishes of
people dislocated from their homeland in different stages of their life.
The series of portraits, all taken
in the people’s house and rooms are accompanied by texts from the conversation
with them, presented together in an installation that aims to capture as well
the delicate and slippery spirit of traces from another, faraway place.
The photos, taken during 2013, will
be presented in premier in Gallery ShortCuts, Namur.
Galerie Short Cuts
Rue du belvédère, 41 à 5000 Namur
Exposition du 13 septembre au 3 novembre 2013
mercredi de 14 à 21h
jeudi 18 à 21h
vendredi 18 à 21h
samedi 14 à 21h
dimanche 14 à 20h
jeudi 18 à 21h
vendredi 18 à 21h
samedi 14 à 21h
dimanche 14 à 20h
Entrée Libre
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